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6 clés marketing à piquer à Bryan Johnson, le gourou 2.0

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Impossible de passer à côté de Bryan Johnson. Ex-CEO d'une start-up revendue à PayPal pour quelques centaines de millions, cet américain s’est reconverti en cobaye de luxe. Sa mission est simple : devenir le premier humain à hacker son vieillissement, en rajeunissant plus vite que le temps ne passe. Et donner les clés au grand public pour en faire de même.

Clivant, perché, complètement flippant, on est d'accord. Mais sa stratégie marketing, elle, est imparable. Rien que ces 30 derniers jours, il a généré 14 millions de vues sur ses contenus et fait la une des plus grands médias internationaux (Forbes, Le Monde, Le New York Times, The Guardian, Vogue...). Qu’on adhère ou pas à son délire, son marketing est une véritable masterclass.

À défaut d’adopter son mode de vie, voici 6 clés de succès à lui voler sans scrupule.

1. "Don't die", le pouvoir d'un très bon slogan

À première vue, "Don’t Die" ressemble à une citation tirée d'un nanar des années 90. En réalité, c’est un slogan qui fait mouche pour Bryan et ses petites affaires.

Pourquoi ça fonctionne ?

Parce que c’est brutalement simple. Deux mots, une injonction, aucun adverbe. Là où la majorité des slogans dans l’univers de la santé misent sur des promesses bienveillantes ("Empowering life" de Sanofi), Bryan Johnson prend le contre-pied avec une phrase qui ne cherche pas à rassurer, mais à provoquer. Rappelons que pour lui, notre génération sera la dernière à mourir de vieillesse. À nous donc de faire les bons choix aujourd'hui pour rester en vie demain, en attendant que la science continue ses avancées.

Vous avez compris ? Interdiction de clamser.

Ce que ça dit de sa stratégie :

Son objectif premier n'est pas de convaincre mais de percuter. En 2025, l’attention est devenue une ressource plus rare que le pétrole, et Bryan Johnson l’a parfaitement intégré. "Don’t Die" fonctionne car :

  • C’est un slogan qui s’adresse à la peur la plus primaire (vous savez, mourir)
  • C'est un message polarisant (soit on lève les yeux au ciel, soit on veut en savoir plus, dans tous les cas on s'en souvient)
  • Il s’intègre partout, facilement (sur des stories, dans un titre de vidéo, ou imprimé sur un tee-shirt vendu 42€)

Autrement dit : c’est une unité de marque mobile, mémorable, modulable. Exactement ce que doit être un bon slogan aujourd’hui.

2. Avoir un ennemi commun

Tous les récits puissants ont leur antagoniste. Luke a Dark Vador, Apple a Microsoft. Vous l'aurez compris, Bryan Johnson, lui, déclare la guerre... À la mort.

Et, plus largement, derrière la grande faucheuse : les multinationales agroalimentaires, les sucres cachés, le vieillissement biologique et, plus largement, tout ce qui accélère notre déclin sans qu’on y prête vraiment attention.

En storytelling, créer un “ennemi commun”, c’est donner une direction claire au récit, un moteur émotionnel au discours, et une raison d’être à la communauté. C’est ce qui transforme un mode de vie en manifeste. Bref, c'est plutôt smart.

3. Ne pas avoir peur de cliver

Bryan ne cherche pas à plaire à tout le monde. Et c’est pour ça qu’il fascine autant qu’il énerve.

Il s’expose torse nu sur fond de courbes biologiques, évoque en toute détente ses transfusions de sang avec son fils (oui, vraiment) et partage sans filtre l’état de son transit intestinal. Le tout, au nom de la science et du bien commun (personne ne lui a jamais rien demandé, mais bon). Certains le voient comme un visionnaire, d’autres comme un sociopathe mégalo. Qu'importe, il continue.

Pourquoi ça marche :

  • Parce qu’un message qui fait débat est un message qui circule
  • Parce que dans un monde saturé de contenu, l'exagération fait mouche
  • Parce que tout s'oublie très vite, il suffit de rebondir et de récréer du bruit

Vous savez, c'est le fameux dicton "il n'y a pas de mauvaise publicité".

Les médias l'adorent

4. L'intime et l'étrange, au cœur de la viralité

3,1 millions de vues pour sa routine matinale extrême. 2 millions pour son petit déjeuner anti-aging (spoiler, pas de café). Des milliers de clics pour consulter ses biomarqueurs. Bryan partage tout, tout le temps. Et ça fascine. En exposant son quotidien, il brise les barrières habituelles entre public et privé. Les recherches en neurosciences montrent que les contenus qui provoquent une réaction émotionnelle intense (choc, gêne, fascination ou rire) sont mieux encodés dans la mémoire. C’est ce qu’on appelle le biais de distinctivité : notre cerveau stocke prioritairement ce qui sort de la norme.

Moralité : plus un contenu est transgressif, plus il est mémorable.

5. L'attractivité de la gratuité

Bryan Johnson dépense plusieurs millions par an pour optimiser son corps, et rend ses enseignements publics. Gratuitement.

Ses données biométriques, ses recettes, ses routines, ses protocoles, ses résultats… Tout est accessible sur son site Blueprint. En marketing, c’est ce qu’on appelle jouer la carte de "l’over-delivery", donc du "dépassement de l'offre". Donner beaucoup, sans vendre tout de suite. Et provoquer un réflexe simple : “s’il donne ça gratuitement alors imagine ce qu’il facture.”

Cette stratégie n’est pas nouvelle, mais elle prend une tout autre ampleur quand elle s’appuie sur :

  • Un ton ultra-personnel (il n'explique pas, il montre)
  • Des datas concrètes qui s'appuient sur la science (il mesure tout, tout le temps),
  • Une logique de transparence radicale (tout est traçable, sourcé, documenté). Même les erreurs qu'il commet le long de son parcours et de ses expérimentations sont communiquées au grand public.

Bryan incarne son produit. Et sa générosité de contenu devient un puissant outil de réassurance, de preuve sociale et d’autorité. Idéal pour attirer et fédérer, l'étape qui précède "vendre un pack longévité à 250€".

Type image caption here (optional)Un protocole gratuit mais une huile d'olive à 50€ le litre

6. Miser sur la communauté

Bryan Johnson a une vision bien personnelle de sa “communauté” : il en a fait une armée. La Don’t Die Army, pour être précis. Des milliers de personnes qui suivent ses protocoles, se mesurent, se comparent, s’organisent et se retrouvent le dimanche matin pour courir à 7h. Volontairement.

En marketing, cette capacité à transformer des utilisateurs passifs en activistes de marque est redoutable.

Pourquoi ça marche ?

  • Parce qu’il offre une direction et un objectif, là où beaucoup de marques n’offrent qu’un produit
  • Parce qu’il transforme l’identité individuelle (“je suis en quête de santé”) en appartenance collective (“je fais partie de ceux qui refusent de mourir sans essayer”).
  • Parce que cette base de fans sera toujours la plus mobilisée à créer du bruit positif, de l'engagement, surpassant les critiques.

Notre petit doigt nous dit qu'on n’a pas fini d'entendre parler de Bryan et de son projet.

Si l'immortalité reste (encore) hors de portée, sa stratégie marketing à l'international pourrait en tout cas bien lui survivre.

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