Rédaction web : comment reconnaître le professionnel dont vous avez besoin ?
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La visibilité en ligne, c’est le nouveau Graal. Peu importe le secteur d’activité. C’est pourquoi écrire pour le web est une compétence recherchée. Elle a d’ailleurs donné naissance à de nouveaux métiers mêlant qualités rédactionnelles et connaissances en communication et marketing.
Si le rédacteur web est souvent le premier auquel on pense, jonglant avec les règles SEO pour plaire aux moteurs de recherche, la sphère de l’écriture digitale s’étend bien au-delà. Elle englobe d’autres professions comme copywriter et ghostwriter. Tous maîtrisent la langue française, la syntaxe et l’orthographe. Chacun délivre un message dédié à une cible précise. Pour autant, il ne faut pas les confondre. D’accord, mais avec tous ces noms en anglais on s’y perd. Qui fait quoi exactement ?
Dans la famille des métiers du digital, on demande le plus connu (ou presque) : le rédacteur web.
Plus connu, car le raccourci est vite fait avec le métier de journaliste. Oui, mais non ! Si l’on devait grossir un peu le trait, on dirait que le journaliste web enquête pour produire des pièces d’opinion. Il possède un vrai style d’écriture. À l’inverse, le rédacteur reformule, vulgarise et optimise des informations déjà présentes en ligne. Sa plume est agréable, mais moins créative, légèrement bridée par les besoins SEO (structure plus rigide, contenu organisé en titres et sous-titres, etc.).
Créateur de contenu digital, il possède un profil plutôt polyvalent tant ses supports d’écriture peuvent varier. Articles de blog, fiches produits, newsletters, pages fixes… Il rédige des textes avec une idée en tête : viser la première page de Google.
En réalité, aujourd’hui on ne peut plus limiter son activité au référencement naturel. Les moteurs de recherche accordent de plus en plus d’importance à la qualité des contenus. Sans compter l’influence de l’expérience utilisateur. Eh oui, un contenu qui répond aux besoins des internautes et apporte une vraie valeur aura plus de chances de bien se positionner sur la page de résultats. Finis les textes bourrés de mots-clés.
Côté missions et objectifs, le rédacteur web s’adapte à la demande. Les entreprises font appel à ses services pour diverses raisons : développer leur présence en ligne, accroître leur notoriété, attirer de nouveaux prospects, enrichir l’image de marque, etc.
Il peut choisir de se spécialiser pour se positionner en tant qu’expert (rédacteur web juridique, par exemple) ou également participer à l’élaboration de la stratégie SEO et du planning éditorial. Il flirte alors avec le métier de content manager.
Alors que le rédacteur web écrit pour apporter de la valeur, le copywriter, lui, cherche à vendre. Il manie les mots de manière à convaincre, à pousser à l’action : s’inscrire à une formation, acheter un produit, s’abonner à une newsletter, cliquer sur un lien, etc.
Parfois appelé concepteur-rédacteur, il travaille beaucoup sur les campagnes de pub digitales, les pages de vente et les séquences d’e-mails à visée commerciale.
Son but est de séduire l’internaute pour obtenir le meilleur taux de conversion possible d’une page web. Ses armes favorites ? Des titres irrésistibles évitant aux newsletters un aller simple vers la corbeille et des appels à l’action subtils. Le copywriter ne dit pas « s’inscrire à la masterclass », mais « apprenez comment diviser votre temps de travail par 2 ». Ça donne tout de suite plus envie de cliquer.
Afin de trouver les bons mots, le rédacteur publicitaire doit connaître sa cible sur le bout des doigts. C’est ce qui lui permet de viser en plein cœur, de savoir sur quel levier émotionnel appuyer pour construire son argumentaire.
Attention, souvent quand on parle de copywriting, on entend « ah oui, le truc des droits d'auteur ». Alors non, ça c'est le copyright. Rien à voir donc, hormis la prononciation, selon votre niveau d'anglais.
Un intitulé bien énigmatique pour un métier qui existe en réalité depuis des années, du moins en dehors d’Internet. En effet, le ghostwriter, plus connu sous le nom de prête-plume, exerçait jusqu’ici dans le milieu littéraire ou musical. Toutefois, l’émergence des réseaux sociaux et le développement du concept de la marque personnelle (personal branding, you know) lui ont donné un nouveau terrain de jeu.
Ce professionnel de l’écriture conjugue les missions d’un community manager et d’un social media manager. À la différence près : il rédige exclusivement pour des personnes physiques. Célébrités, politiciens ou entrepreneurs l’engagent pour communiquer, en leur nom, sur leurs réseaux sociaux (LinkedIn, principalement). À grand renfort de storytelling, le ghostwriter crée leur ligne éditoriale afin de refléter leur personnalité et transmettre leur message avec authenticité.
Pour y parvenir, il travaille en étroite collaboration avec ses clients. L’écriture ne représente finalement qu’une petite partie de son métier. Son quotidien est rythmé de nombreux échanges, de préférence de vive voix, afin d’accomplir sa mission.
Question légitime car il est vrai qu'on en raconte des choses... Alors qu'on est pas si nombreux. À la boucle Média on joue toujours la carte de la transparence, car en réalité on a rien à prouver. Nous tant qu'on peut raconter notre vie et avoir quelques lecteurs qui apprécient nos contenus on est royal au bar.
Nous écrivons 85% de nos articles. Pas mal non ? Pour le reste et bien nous avons Charlène que nous adorons et qui a réussi à nous prouver qu'elle pouvait avoir la patte la boucle Média. C'est elle qui a écrit cet article d'ailleurs.
Si vous pensez que tous les médias rédigent tous leurs articles eux-mêmes et bien vous faites erreur. Et y a pas de mal, on vous pardonne, c'est oublié. D'ailleurs si vous voulez prendre la parole sur notre Média et bien il suffit de nous écrire, on sera ravi d'avoir des rédacteurs invités.
