Les faits divers. Les catastrophes naturelles. Les déclarations des hommes politiques. Les vidéos Tik Tok partagées dans votre groupe de potes WhatsApp. La série Netflix dont tout le monde parle. Les mails de la direction. Les appels manqués. Ding, ding, ding. C’est un peu pénible toutes ces notifications, non ?
Le développement des moyens de communication, c’est chouette, mais c’est à double tranchant. La connexion permanente crée finalement une sorte de brouhaha assourdissant. Toutes ces infos à portée de clic, ça donne le tournis. D’ailleurs, cela porte un nom : l’infobésite (ou surcharge informationnelle) et ça représente un vrai problème de société. Concentration difficile, anxiété, procrastination, manque de sommeil voire insomnies, burn-out, épuisement, dépression… Tout un programme. On vous explique comment préserver votre santé mentale en optant pour la slow communication.
En 2022, 53 % des Français disaient souffrir de fatigue informationnelle. Et c’était avant les JO et la réélection de Trump alors imaginez un peu aujourd’hui. La cause de cet épuisement ? Les informations qui arrivent de partout, tout le temps. Ce phénomène s’appelle l’infobésité.
Surabondance d'informations imputée aux chaînes d'information en continu, aux nouvelles technologies de la communication et à la dépendance qu'elles créent chez l'utilisateur.
Définition du Larousse
Cette surcharge informationnelle est difficile à gérer, car elle nous rend vite accro. D’un côté, on ressent le besoin de se tenir au courant de ce qu’il se passe dans le monde. En plus, on a peur de louper quelque chose si on ne se connecte pas régulièrement (le fameux FOMO, Fear Of Missing Out). Mais de l’autre côté, ce flux en continu fatigue énormément. Il crée une sorte de bruit constant et abrutissant. On n’arrive plus à trier ce qui a de l’importance ou non. On sature, on lit en diagonale, on perd son esprit critique (les auteurs de fake news sont ravis)… Au final ? C’est l’indigestion. On a envie de tout couper.
L’infobésité s’observe dans tous les domaines, qu’ils soient privés ou d’ordre professionnel. On n’y échappe donc jamais. Sur le plan perso :
Et à tout ça s’ajoutent les sollicitations de la vie quotidienne.
Sur le plan professionnel, il existe un sentiment de ne jamais pouvoir laisser le travail derrière soi. Même en vacances, beaucoup jettent un œil à leurs mails, par exemple. D’ailleurs, cette hyper-connectivité a donné naissance au “droit à la déconnexion” entré dans le Code du travail en 2016.
On estime que, toutes les 12mn, un salarié est dérangé par un mail professionnel. Aujourd’hui, ce moyen de communication a pris le dessus sur tous les autres. C’est rapide, pratique, ça ne demande pas d’efforts particuliers et on peut en envoyer autant qu’on veut. Mais il comporte aussi de nombreux inconvénients :
Dans les cas les plus sévères, l’infobésité peut être considérée comme une pathologie. Une personne surinformée peut souffrir physiquement et psychiquement. Les effets les plus communs sont :
On vous dépeint un tableau assez sombre, mais pas de panique, on a des solutions à vous proposer. D’abord, il faut accepter qu’on ne peut pas traiter toutes les informations qui circulent. C’est impossible. Il faut donc prioriser, puis trouver un équilibre entre ce qui vous intéresse et ce qui mérite votre attention.
Ensuite, sur le plan perso, vous pouvez :
Du côté pro, vous pouvez adapter les astuces ci-dessus à votre situation, mais aussi :
On a déjà abordé ce concept plusieurs fois, mais pour les petits nouveaux, on vous fait un bref rappel. La slow communication, c’est privilégier la qualité à la quantité. Communiquer moins pour communiquer mieux avec du contenu authentique à valeur ajoutée. Et évidemment, la slow communication prend aussi en compte les considérations écologiques de notre époque. Parce qu’on l’oublie bien souvent, mais les outils de communication modernes ne fonctionnent pas par l’opération du Saint-Esprit. Les technologies consomment énormément de ressources et d’énergie.
La slow-communication s'applique pour les stratégies des marques cela peut tout simplement avoir un impact à titre perso. Donc avant d’envoyer un énième mail, et si vous preniez le temps de réfléchir ? Est-il vraiment essentiel ? Ne pouvez-vous pas vous déplacer dans le bureau d’à côté pour parler avec votre collègue ? La planète vous remerciera, mais votre santé mentale aussi. Eh oui, plusieurs études montrent les bienfaits de la slow communication face aux conséquences de l’infobésité :
Passer moins de temps sur les réseaux sociaux permet aussi de moins se comparer aux autres, d’arrêter de penser qu’on n’en fait pas assez et de sortir de la course à la performance. Autant de petites choses qui affectent la santé mentale au quotidien. La slow communication s’applique donc aussi à l’utilisation globale d’Internet. On peut parler de minimalisme digital.
En d’autres termes : ne subissez plus le numérique, utilisez-le consciemment. Cela passe par un meilleur choix des contenus que l’on consomme, une réduction du nombre de comptes que l’on suit pour ne garder que ceux qui nous font du bien, arrêter de scroller sans but comme un zombie sur pilote automatique… Bref, jouez-la cool, respirez un bon coup et profitez un peu de l'instant.
On ne vous embête pas avec ça d’habitude, mais puisque vous êtes là : derrière ce média se cache une agence.
Une vraie. De conseil en stratégie digitale. On aide des marques à faire les bons choix, à bosser avec les bonnes personnes, à faire du business sans trop se perdre en chemin.
Donc si vous avez une question, un doute, une galère ou juste envie de parler de votre projet digital, on est là. Et si vous cherchez une agence (une qui produit des sites, contenus ou campagnes), on peut vous aider à la trouver. C’est gratuit (et ouais), il suffit de nous parler de votre projet.